Action #3

Pump up the Volume

SIT IN TWOS AND THREES AT DIFFERENT TABLES IN A BAR. PRETEND NOT TO KNOW THE OTHER GROUPS. CHOOSE A SUBJECT OF CONVERSATION AND STICK TO IT. RAISE AND LOWER THE VOLUME OF CONVERSATIONS IN SYNCHRONISATION WITH THE OTHER GROUPS. TRY TO CONTAMINATE THE OTHER USERS OF THE PLACE. VARY: PIANO, FORTE, LENTO, ALLEGRO, PRESTO.

Extract from the WhatsApp thread

Monte le son

ENTRER SUCCESSIVEMENT DANS UN BAR, S’INSTALLER PAR COUPLES. FEINDRE DE NE PAS CONNAÎTRE LES AUTRES COUPLES DE JOUEUR.EUSE.S. CHOISIR UN SUJET DE CONVERSATION ET LE TENIR. FAIRE MONTER PUIS DESCENDRE LE VOLUME DES CONVERSATIONS EN SYNCHRONIE AVEC LES AUTRES COUPLES, VIA WHATSAPP. CHERCHER À CONTAMINER LES USAGER.ÈRE.S DU LIEU. FAIRE VARIER : PIANO / FORTE, LENTO / ALLEGRO / PRESTO.

Pump Up The Volume

OM MET ONREGELMATIGE TUSSENPOZEN IN TWEE- EN DRIETALLEN EEN BAR BINNEN. ZIT AAN VERSCHILLENDE TAFELS. DOE ALSOF JE DE ANDERE GROEPJES NIET KENT. CHECK EERST WAT HET VOLUMENIVEAU IN DE BAR IS, KIES VERVOLGENS EEN GESPREKSONDERWERP, EN BLIJF HIERBIJ. VERLAAG EN VERHOOG HET VOLUME VAN JE GESPREK TEGELIJKERTIJD MET DE ANDERE GROEPEN. PROBEER DE ANDERE GASTEN IN HET CAFÉ MEE TE KRIJGEN. PROBEER VERSCHILLENDEVOLUMES EN TEMPO’S VAN SPREKEN UIT.

 

Personal Accounts

5 Comments

  1. We enter the café and sit down not far from the bar. I’m opposite Jean-Daniel. I’m happy to have the opportunity to chat with him face-to-face. However, very quickly, I become incapable of having a real conversation because I’m distracted by different scenes around me: Claire and Delphine behind me, Rémi and Yan opposite. Waiters swirl around us. We look at our smartphones to read our messages on WhatsApp, which will tell us when to rise in volume and when to go down. It starts to go up and I let myself get carried away by the sound of my own voice and my own rhythm instead of the statements that I could make and which become random agreements and exclamations punctuating the dialogue.
    Soon we start laughing uncontrollably and our sole objective is to maintain the noise level. By going down in volume progressively, we reach a level at which we can weigh in with our neighbour who’s reading a newspaper. We ask him what he what he’s reading and comment on the different ways we have of getting information, radio, newspaper, paper, internet… He explains the principles of the vote that will take place in a few days on the subject of television license fees. We go back to our conversation. We don’t look at our WhatsApp messages any more but decide on the rises and falls through eye contact.

  2. À six, on arrive avec des décalages temporels au café du Simplon, en s’installant par couples sur 3 tables différentes.
    On commence à parler au même niveau sonore présent dans le bar, puis, en communiquant par WhatsApp, on monte assez vite jusqu’à ce qu’on crie littéralement. Impossible de ne pas avoir un fou-rire, tellement c’est fort. Pourtant, il semble que les usagers du lieu ne se rendent pas compte de quoi que ce soit. Pas grave, l’enjeu n’est pas là, mais dans l’incroyable vitesse à laquelle nous arrivons à faire bouger le volume. Je pensais bien qu’on arrivait à monter le niveau sonore, j’étais dubitatif sur le fait de pouvoir faire redescendre un bar entier. Etonnamment, ça marche très bien. Il s’agit non pas d’arrêter de parler, mais de descendre graduellement de niveau. C’est dingue, mais ça fait descendre le niveau sonore des autres usagers, naturellement. Incroyable. Nous changeons plusieurs fois, par saccades, rapidement ou pas. C’est très jouissif.

  3. Grappig om te merken dat de andere gasten mee gaan in de volume veranderingen. Alsof het een heel natuurlijk proces is. Werkt op de lachspieren.

  4. Nous discutons tranquillement avec l’excitation de savoir que nous allons consciemment modifier l’ambiance sonore du bar. Le volume augmente. Ça ne me perturbe pas car j’ai les oreilles bouchées. Je parle aussi du nez. Ma gorge a du mal à pousser et tenir le cri. Plusieurs fois j’en ris. La conversation est saccadée, car il n’est pas naturel de parler fort tout en écoutant son interlocuteur. J’entends à côté les autres groupes complices. Leurs conversations semblent tout autant absurde. Les gens d’à côté sont bien obligés d’amplifier légèrement à leur tour. Nous descendons spontanément le volume, c’est un soulagement.

  5. On se met à parler. La discussion est très naturelle. Je regarde les autres, ils parlent eux aussi. On doit monter le son… c’est facile d’aller jusqu’à un certain niveau sonore. On réussi même à faire parler plus fort le groupe de fille juste à côté. On sent qu’on peut aller plus fort encore, d’ailleurs les messages sur le groupe WhatsApp nous incitent à le faire, mais c’est difficile d’oser. David et Léa, se mettent tout a coup à hurler ! Ca m’a fait rire et dans le rire, j’arrive à suivre. On a un apogée puis, tranquillement, ça redescend… On a pas réussi à réellement remonter le son après ça. On aurait sûrement du se mettre à l’intérieur, là où les discussions des clients sont bien plus perceptibles.

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